Créés par le Culte de l’Unicité, les Gardes de l’Unicité, ou Gardiens du Réseau, sont un corps d’élite doté de Savoirs au service de la religion impériale. Leur origine remonte à la tripartition des pouvoirs voulue par Systérin; l’Empereur, le Sénat et le culte de l’Unicité, encore en vigueur de nos jours. Indépendante l’une de l’autre, chacune de ces institutions possède son propre champ d’action, mais se doit de négocier avec les autres pour appliquer ses décrets.

Décrite par la propagande comme un système harmonieux, la politique impériale repose en réalité sur des luttes d’influences où chacune des parties utilise ses institutions pour gagner en pouvoir… ou éliminer ses rivaux. Dépourvu de force militaire, comme le Sénat avec la Légion et l’Empereur avec les Cataphractes, l’influence du culte était avant tout politique.

Pour pallier cette faiblesse, le conseil du culte ordonna la création des Gardiens du Réseau, un corps d’élite capable de rivaliser avec l’élite de l’Empereur et du Sénat. Un obstacle demeurait : pour atteindre leur objectif les Pédagogues devaient utiliser la Corruption et donc outrepasser les lois du Pacte.

Selon la légende, c’est le responsable du projet et premier Garde, qui négocia lui-même l’autorisation avec la MIR. Les dessous de cette tractation restent inconnus, mais l’organisation accepta contre la possibilité de recruter les Gardes de l’Unicité dans ses rangs.

Guerriers formés au combat rapproché et à distance, les Gardes de l’Unicité sont craints pour leurs Savoirs de manipulation dont ils se servent pour désarmer l’adversaire ou soutirer des informations. Pour s’assurer la fidélité de ces guerriers d’exception, le culte modifie leur destin, un processus normalement interdit par l'Unicité elle-même.

Le résultat est un guerrier d’une fidélité absolue, physiquement incapable de médire ou trahir le de l’Unicité. Conscients de cette limitation, les Gardes utilisent la poésie et des métaphores pour s’exprimer ou, dans de très rare cas, commenter l’action de leurs supérieurs.